Samedi 13 février 2010
Bordeaux-Rome avec un petit avion de 60 places. Arrivée à Rome à 13h45. Train pour Termini. Penser à composter son billet sinon , amende …ou pas, ça dépend de l’humeur du contrôleur.
Sommes à l’hôtel Genova rue Cavour à 15h 45. Bonne impression qui se confirmera.
Nous allons à l’église Ste Marie Majeure, mosaïque du couronnement de la Vierge, plafond à caissons, haut campanile roman.
Puis église Ste Praxède à la très belle mosaïque du chœur avec à gauche du Christ le commanditaire Pascal Ier, à la nimbe carrée et non ronde car représenté de son vivant. Sur la droite, une belle chapelle recouverte de mosaïque, mausolée pour la mère de Pascal Ier.
Passage ensuite à l’arc de Gallien où il n’y a pas grand chose à voir et nous filons vers St Pierre aux liens voir le Moïse de Michel-Ange mais nous arrivons après la fermeture.
Un sandwich à 3€ à la gare pour attendre 21h et le groupe Arts et vie.
Premier repas à la Gallina bianca. Bondé, efficace, utilitaire et sans charme. Impression qui se confirmera.
Dimanche 14 février 2010
Départ en bus à 9h pour le Janicule et la fontaine Paola. Belles vues sur Rome. Passons voir le tempietto de Bramante mais il est fermé le dimanche. Un mariage à l’église voisine. Il y en a plusieurs dans la même journée et les gens partagent les frais de décoration de l’église. A côté : l’Ambassade d’Espagne et le centre culturel espagnol : ils ont une belle vue sur Rome.
Il a neigé hier sur Rome, première fois depuis 1984.
Des palmiers menacés par des parasites qui les tuent.
En route pour une des trois nécropoles de la cité étrusque de Cerveteri. La seule qui se visite, les deux autres ayant été détruites dans l’extension de la ville actuelle, les promoteurs immobiliers s’étant bien gardés d’indiquer les découvertes qui pouvaient contrarier leurs travaux . Six siècles avant JC, la ville, située sur un haut plateau pour des raisons de défense, comptaient 30 000h protégés par un rempart de 6-7 km.
Déclin à partir de la bataille de Syracuse 474 avant JC où fut anéantie le flotte étrusque.
386 av JC, première conquête d’une cité étrusque par les Romains.
Aucune ville ne reste pour l’étude. Les villes qui résistèrent aux Romains furent détruites, celles qui collaborèrent furent transformées. Les vestales s’abritèrent à Cerveteri en 390 av JC.
La nécropole a été périmétrée en 1960 seulement.
Les tombeaux, souvent creusés dans le tuf, reproduisent un espace domestique.
Il est question de construire la copie d’un tombeau fermé au visites, dont les parois colorées s’abîment.
Nous sommes quasi-seuls et le cadre est très agréable.
Fin à 13h et on va manger, pas mal, dans un self :auto-grill.
Musée national étrusque ensuite à la Villa Giulia beau bâtiment renaissance avec une belle cour. Des statues représentant le Tibre et l’Arno, les deux limites de l’Etrurie.
Reconstitution d’un temple étrusque. Pergola avec des raisins et des oiseaux inspirée par Raphaël.
Culte de Mithra, dieu perse sacrifiant un taureau mais le sang répandu par les animaux touchera le sol et le mal arrivera chez les humains.
Visite ensuite du musée : Sarcophage des époux ( 540-530). La femme verse un parfum dans la main de l’homme appuyé sur une outre de vin. Sarcophage semblable au Louvre.
Une aile du Musée est en mauvais état. Les œuvres ont été réparties dans l’autre aile un peu n’importe où se désole notre guide Francesca. Manque d’argent pour les travaux.
Beaucoup d’ex votos retrouvés, car jetés dans des puits de décharge pour faire de la place aux suivants et de ce fait préservés.
Une lame d’or en deux langues retrouvée au port de Pyrgi a permis d’identifier 200 mots étrusques.
Soir, balade à la fontaine des naïades, place de la République.
Lundi 15 février 2010
Journée Vatican
Arrivée assez tôt place Saint Pierre. Pas encore la queue pour la visite de la basilique et la façade est bien ensoleillée le matin.
Première pierre en 1506 et fin des travaux en 1612 avant le début du baroque.
Porte sainte ouverte tous les 25 ans. Sol 2 ha de marbre. Baldaquin du Bernin de 29 m de haut (1624) départ du baroque . Frise en bas de la Coupole « Tu es Pierre et sur…. »
Tableaux reconstitués en mosaïque. Les couleurs ne risquent rien et tout le monde flashe à tout va.
Sur les quatre énormes piliers de la coupole, quatre statues , celle de soldat vérifiant la mort du christ, de sainte Hélène, mère de Constantin qui revint avec les reliques de la Croix, de sainte Véronique qui essuya le visage du christ avec son voile ( patronne des photographes) et de saint André, frère de saint Pierre, crucifié sur un X.
Une statue de saint Pierre : de nombreux visiteurs ( dont moi) touchent son pied droit tout usé mais je ne sais plus ce qu’on gagne.
Deux éléments m’ont vraiment touché.
La Pietà de Michel Ange. Le visage de la Vierge dans les jumelles
Le monument d’Alexandre VII du Bernin où la mort, cachée sous une draperie, passe un bras et tend un sablier : c’est l’heure ! la statue de la Vérité a un pied sur l’Angleterre.
Quand on sort sur la place Saint Pierre, la queue s’est considérablement allongée. Nous allons au musée du Vatican.
Une file d'attente impressionnante : heureusement que notre entrée est réservée.
D’abord, la pinacothèque. J’ai aimé un crucifix dessiné après le XIIème siècle et j’ai appris que la crucifixion se représentait rarement avant car associé à un sentiment de honte.
J’ai aimé aussi un retable de Giotto à deux faces, une pour les fidèles et l’autre pour les officiants. Un Véronèse avec Sainte Hélène et un angelot qui porte une croix et un tableau très tendre de la fuite en Egypte de F.Fiori.
Des Raphaël le couronnement de la Vierge avec le sarcophage vide, Saint Jérome et le lion, la transfiguration avec le Christ qui s'élève et en bas un enfant malade parmi les apôtres ( il sera guéri : ouf )
Repas à la cafeteria
Rendez-vous devant un panneau déroulant où Francesca nous détaillera La Chapelle Sixtine que nous verrons sans elle à la fin de la visite.
Nous passons dans la cour de la pigna puis les statues le laocoon , apollon.
Différentes salles ( animaux ,muses),salle ronde avec des mosaïques la tête d’Hadrien un Hercule en bronze et une vasque en porphyre rouge.
Une salle en croix grecques avec deux sarcophages. La galerie des candélabres avec Artémis déesse de la fécondité.
La salle Sobieski avec un gigantesque tableau de la libération de Vienne.
Un gros morceau ensuite : les chambres de Raphaël.
Chapelle Sixtine ensuite
Retour par le bus 40. Descente vers la colonne Trajan et retour à pied par la rue Panisperna .
Repas pâtes, escalope , salade et tiramisu
Fontaine aux naïades et dodo.
Mardi 16 février 2010
Il pleut
Nous allons à pied au Forum en descendant la rue Cavour.
Basiliques existaient avant JC avec trois nefs : lieu de rencontre.
Rue sacrée des triomphes avec arc de Septime Sévère et arc de Titus.
Palatin origine de Rome se fête le 21 avril.
Lieu de la crémation de César et de sa divinisation.
Temple de Vesta au pied du Palatin.
Les parois en brique visibles étaient faites pour être revêtues.
Sur le Palatin, des bâtiments du XVI et un jardin botanique.
Nous allons ensuite à la basilique civile de Maxence et Constantin de taille respectable. Une colonne a été transférée devant Ste Marie majeure.
Du cinquième au sixième siècle, Rome est passée de un million à trente mille habitants.
Le Colisée formé de trois anneaux d’arcs.
On voit des trous de pillages des agrafes métalliques. Benoit XIV décréta l’arrêt de destruction du Colisée en 1750 en hommage aux premiers chrétiens martyrisés ( en réalité, aucun ne fut persécuté à cet endroit).
Amphithéâtre signifie théâtre double.
100 jours de combat pour l’inauguration en l’an 80.
Le nom viendrait d’une statue colossale de Néron qui se dressait à côté.
On ne s’attarde pas et on va la Basilique San Clémente du nom du 4ème pape.
Histoire très imagée : attaché à une ancre et jeté dans la mer Noire.
Trois niveaux : l’église supérieure du XII avec de très belles mosaïques, une église en sous-sol puis encore plus bas dans domus romaine un autel célébrant le culte de Mythra.
Vu aussi une peinture du moyen âge où JC retire Adam des limbes.
Repas correct 23€ à deux chez un type sympa quand on lui demande les toilettes sans consommer.
Nous allons en bus au Capitole.
La place dessinée par Michel-Ange.
Le palais des conservateurs avec une salle ouverte en 2004 : statue de Marc Aurèle, Hercule, Constantin.
Dans une salle des jardins , un satyre écorché vif.
Plus loin : Hadrien ( aimait pas sa femme mais divinisa sa belle-mère), Commode le fils de Marc Aurèle en Hercule, la méduse du Bernin, la Louve ( avait pris la foudre)
Dans la salle du grand conseil ( où fut signé le traité de Rome) des peintures sur les origines de Rome.
Passage sous le palais sénatorial par le tabularium pour le Palais neuf ( belle statue du galate mourant)
Fin de la visite guidée. Retour au Palais de conservateurs voir les tableaux . Nous n’irons pas à la cafétéria et saurons ensuite que la vue sur Rome y est superbe. Dommage.
Retour à pied par Saint Pierre aux liens et le Moïse de Michel-Ange.
Il pleut
Repas : soupe, poisson (espadon), salade et sorbet citron.
Le ticket d’entrée au Forum est valable deux jours et permet l’entrée au Palatin. Nous ne l’utiliserons pas demain car toute la journée est occupée. Il serait plus judicieux de visiter le Forum le jeudi permettant à ceux qui le souhaitent d’utiliser le ticket l’après-midi libre du Vendredi.
Mercredi 17 février 2010
Nous allons à Ostie . Il y a dans le ciel de quoi faire « la culotte d’un zouave » et le temps sera clément.
Création 4ème siècle av JC.
Importance militaire puis commerciale.
Le long du Tibre : chemin de halage pour le transport des marchandises.
Prix du diesel : 1,16€
Ostie moderne sur marais asséchés par les fascistes :Les marais Pontins. Colons venus de Ravenne.
Abandon d’Ostie à la fin de l’Empire.
Population peu riche d’esclaves affranchis travaillant pour des propriétaires d’entrepôts.
Nécropoles simples en terre avec une pièce de monnaie dans la bouche ( pour payer le voyage)
Colombarium pour les employés. Urnes funéraires dans des niches. Escaliers pour monter en terrasse pour des agapes
Place de la Victoire ( copie d’une statue). Magasins et entrepôts.
Les pins parasols datent des années 30. Leurs racines abîment les bâtiments.
Francesca se désole du manque d’entretien et de la dégradation du site.
Passons ensuite aux thermes de Neptune avec des mosaïques : char de la femme de Neptune Amphitrite.
Insulae louée aux étages supérieurs.
Le théâtre
Les comptoirs d’armateurs aux enseignes de mosaïque : chanvre, fauves, bois, éléphant (Libye)
Un culte pour Ste Monique, mère de St Augustin.
Il y a eu jusqu’à 50 000 personnes sur le site
Thermes du Forum
Gymnasium
Repas à la cafétéria ( pas cher) pâtes un peu sèches.
Un petit tour au musée désert
Ostie plage moche
Quartier EUR débute en 36. Des noms de rue glorifiant le travail. Un jour peut-être aurons-nous la rue « travailler plus « dans le quartier de la Défense.
Puis nous allons aux Catacombes de Domitilla.
Crées hors des remparts à partir du 2ème siècle. Creusées dans du tuf parfois 5 niveaux sous le sol.
Demande chrétienne d’inhumation.
Les catacombes, bien recencées par les autorités n'ont pas servi de refuge lors des persécutions.
Gérées actuellement par le Vatican.
Passage ensuite à Saint Paul hors les murs.
J’aime bien le cloître médiéval.
Retour en bus.
Passage à Ste marie des Anges en croix grecque et avec une méridienne ( cachée sous un drap ce soir ) et un pendule.
Un texte à la gloire de Galilée : tout arrive !
Repas pâtes, poulet haricots verts, tiramisu.
La brique apparaît à Ostie au 2ème siècle après JC
Jeudi 18 février 2010
Nous allons à Tivoli en bus. Des km de bouchons pour les gens qui rentrent travailler dans Rome ( 2,7 M habitants et l’agglomération 4,7M)
Hadrien 117 ap JC est le neveu de Trajan. Il est né à Séville.
20 ans de règne. Change de politique. Fin de l’expansion territoriale et réforme administrative. Passe 10 ans de son règne à voyager ( 2 x 5). Bâtisseur infatigable. Entre les deux voyages, il crée sa résidence ( 120 ha).
Nous commençons par la villa d’Este
Cardinal d’Este, fils de Lucrèce Borgia, jamais élu Pape ( ( tentatives …..avortées)
Fontaine il bicchierone
Orgue hydraulique
Appolon et sa lyre
Appolon et le satyre
Villa hadrien abandonnée au IXème siècle
Constantin la pilla en partie pour Constantinople.
Hadrien divinisa Antinoüs.
Grands thermes et petits thermes ( h et f séparés ? on ne sait pas)
Tout bâtiment est relié par des galeries souterraines pour les domestiques ( cryptoportiques)
Canal d’eau réalisé à la mémoire de son ami Antinoüs ( cariatides, crocodile, mars)
3000 personnes vivaient sur le site.
Hadrien ( massacre des juifs, homosexualité)
Théâtre maritime ( en fait plan de domus romaine). Beaux reflets de l’eau.
Repas au rosso pomodoro pas mal 26€ les deux.
Place Navone. Fontaine des quatre fleuves en partie cachée par des bâches. Eglise Ste Agnès de Borromini.
Francesca a beaucoup d’admiration pour les talents d’architecte de Borromini. Elle dit que le Bernin les exploita.
Passage au Panthéon . Tombeau de Raphaël et de deux rois d’Italie. J’aurais aimé voir tomber la neige par l’oculus il y a quelques jours.
Nous allons ensuite à l’église du Gésu en passant par une rue spécialisée dans les vêtements ecclésiastiques, trousses de voyage avec objets de culte ….
Eglise du Gésu. Elle servira de modèle à de nombreuses églises dans le monde. Terminée en 1584 pour les jésuites. Critères imposés par la contre réforme entre autres : suppression du jubé.
Peinture illusionniste qui sort du cadre.
On voit bien le message qui sera martelé ensuite par les jésuites. Le paradis pour les bons chrétiens et l’enfer pour les autres.
On achète du café Tazza d’oro auto proclamé le meilleur du monde
Passage par St Ignace ( trompe-l’œil)
Fontaine de trévi
Place du Quirinale avec les statues de castor et Pollux et un obélisque.
Carrefour des quatre fontaines pour finir mais la circulation routière y est insupportable.
Repas : légumes, escalope, tiramisu au café.
Vendredi 10 février 2010
Il pleut.
On rejoint Francesca en bus à la galerie Borghèse. Deux heures de visite, après on nous vide.
Superbes œuvres du Bernin : le rapt de Proserpine en 1621 (le Bernin à 23 ans), Enée qui sauve Anchise des flammes de Troie (encore plus jeune). La vérité appuyée sur un globe : œuvre d’atelier aux doigts non encore séparés.
Il y a aussi Apollon et Daphnée qui se transforme en arbre et un magnifique David.
Dans une autre salle des Caravage : un autoportrait en Bacchus, St Jérome et la très belle Madone des palefreniers qui écrase le serpent sous son pied aidée par son fils. Tableau refusé pour absence de richesse, personnage trop communs. « Manque de décor » dit Francesca.
Un transport du Christ de Raphaël, un Saint Sébastien du Pérugin deux copies de Fornarina et Jules II.
Un tableau de Piero de Cosimo ( "l’hérétique" dit Francesca) avec Pierre tout petit au fond et à sa place deux anges musiciens.
Un tableau du Corrego où Zeus se transforme en poudre d’or pour féconder Danaë.
Une cène curieuse de Bastano où ils ont l’air un peu saouls.
L’amour sacré et profane du Titien.
Il faut sortir : des hauts parleurs désagréables nous le répètent sans cesse.
Il ne pleut plus. Traversée du jardin vers la place del Popolo. On ne rentrera pas. Enterrement d’un Caltagirone : on voit Andreotti qui va aux obsèques.
C’est la fin du périple avec Francesca.
Repas à six dans une petite trattoria sympa. Passage devant la vilaine statue parlante via del babuino.
Ensuite, nous allons place d’Espagne, montons à la Trinité des Monts puis allons vers le palais Barberini en passant devant les deux fontaines des abeilles et du triton.
Au palais : La Fornarina de Raphaël , Narcisse du Caravage, deux Gréco et un plafond en trompe-l’œil.
Retour à pied par Eglise Ste Suzanne ( celle des vieillards et une autre martyre romaine)
Puis Ste Marie de la victoire avec l’étonnante extase de Ste Thérèse du Bernin : un théâtre avec les commanditaires dans une loge en trompe-l’eil,
St Charles aux quatre fontaines église d’une congrégation pauvre avec Borromini comme architecte et, à peu de distance, St André du Quirinal église en ellipse du Bernin pour les jésuites et dont la richesse contraste avec la précédente
Pour terminer, la mosaïque de Ste Pudentienne près de notre hôtel.
On n’a pas chômé mais c’était très bien.
Repas : pizza . Bof !
Samedi 20 février 2010
Nous sommes seuls et allons tôt à l’expo sur le Caravage. « Les romains se lèvent tard » a dit Francesca.
Nous sommes parmi les premiers. Nous attendrons quand même une heure et demi avant l’ouverture. Nous ne regretterons pas.
Trois périodes jeunesse ( 7 ans) succès (1600-1606) et fuite( 4 ans)
Joueur de luth de l’Hermitage. Bacchus des offices, conversion de Saul ( le seul sur bois).
Pas de photos mais un lien sur un site où j'ai retrouvé le plaisir de regarder ces tableaux
http://lesmenines.mabulle.com/
Nous passons ensuite à St Louis de Français voir trois autres œuvres.
Changement d’hôtel .Serena : patron sympa, bonne impression qui se confirmera.
Un sandwich à la gare et nous allons en bus vers le Vatican. Il y a du vent il ne pleut pas mais il fait froid au bord du Tibre.
Via Giulia.
Villa Farnèse : très belle ambassade de France.
Campo dei fiori avec la statue de Giordano Bruno toujours debout malgré les efforts du Vatican pour la faire enlever. Des inconnus l’honorent et posent des fleurs à ses pieds.
Retour à pied par le quartier santa Maria dei monti que nous trouvons très sympathique.
Repas 10€ chacun dans resto en face de notre hôtel. Correct.
Dimanche 21 février 2010
Il fait beau. Le petit déjeuner sous forme de buffet est tout à fait satisfaisant.
Nous allons à pied à St Jean de Latran
Au baptistère, n groupe de militants pro-vie avec des affiches et des ballons bleus et roses
De là, nous suivons en partie une promenade à pied du guide hachette : le circuit des mosaïques. Une partie se fait dans des rues peu agréables entre bâtiments militaires et hôpitaux. Le sabre et le bistouri.. et on vient de quitter le goupillon.
Un beau parc sur le chemin : Villa Celimontana.
A côté de l’église St Grégoire il y a un véritable jardin potager .
Trop de monde à l’entrée du Palatin alors nous allons place de la Boca de la Verita en passant par le cirque Massimo.
Remontée le long du Tibre jusqu’au ghetto que nous traversons ( nombreux resto kasher) et repas au rosso pomodoro
J’achète de la grappa en pensant au vénitien Guido Brunetti et à Donna Leon.
Nous allons ensuite au monument Victor Emmanuel II pour une expo sur le camp d’Auschwitz. Très émouvant.
Nous montons à la terrasse. Une bonne surprise. Il y a une cafétéria et une très belle vue sur la ville. Un passage permet d’arriver directement sur la place du Capitole.
Le palais est moqué et décrié par les guides. Il vaut mieux que ça.
Retour à pied par la Villa Aldobrandini pour son jardin.
Soir : un sandwich à la gare.
Lundi 22 février 2010
Il pleut. Une pluie épisodique.
On paye notre hôtel comme prévu et on laisse nos bagages en dépôt. Vraiment un bon choix.
Nous allons à Ste marie des Anges voir la méridienne. Ensuite, nous allons voir une église du Bernin ( Santa Bibiana) en longeant la gare dans un quartier sale et assez sinistre. Elle est fermée.
Retour par le parc Victor Emmanuel II et ses chats. Le quartier est en majorité asiatique avec toutes les enseignes en deux langues.
On va manger chez Da Luciano, un resto du Routard. Un coup de foudre. Des tripes, des artichauts 21€ pour deux. Des gens du quartier qui arrivent l’un après l’autre et s’installent pour manger, parlent entre eux ou avec les serveurs. On se croirait dans « Nous nous sommes tant aimés ». J’ai adoré et la Gallina bianca a encore perdu quelques plumes dans mon Michelin personnel.
Suite moins drôle. Notre vol est annulé et on est redirigé sur Paris. Nous arriverons à Bordeaux trois heures plus tard que prévu.
Contrariété infime comparée aux plaisirs de ces 10 jours.
Ravis du voyage quand même !
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