dimanche 25 décembre 2022

Christmas songs

12 chants de Noël

https://drive.google.com/file/d/1gjW3sRWis_GkBqcKZxLErQVTnM05Tkz8/view?usp=drivesdk

mardi 20 décembre 2022

Cuvées monocépages

« Sud Ouest » et vous
Des cuvées monocépages pour sortir du lot
César Compadre c.compadre@sudouest.fr

César Compadre
Pour séduire les cavistes ou percer à l’exportation, des producteurs misent sur des vins monocépages dans un vignoble bordelais où l’assemblage est de tradition
Àla Sauve (33), dans l’Entre-deux-Mers, à trente kilomètres de Bordeaux, Fontenille a sa réputation. Une exploitation familiale de soixante-quatre hectares qui propose du blanc, du rouge, du rosé et du clairet. Stéphane Defraine et sa fille Macha sont aux commandes. « On tient à observer, analyser, isoler, tester des cépages, des parcelles, des pratiques au vignoble, des chemins de vinifi-

« Bordeaux doit se réinventer et créer de l’intérêt »

cation », indique celui que l’on croise souvent dans les salons, au contact direct de la clientèle. Du coup, les innovations sont là, avec des cuvées monocépages issues de quelques hectares de vigne (autour de 9 euros la bouteille). Un 100 % merlot, appelé Rouge Tendre, un malbec (Rouge Gourmand) et un sauvignon gris (Je Suis Gris). Avec des palettes de goûts différents : d’un vin tendre à un plus corsé, d’un vin frais à un plus solaire.

L’intérêt de la nouveauté
Celui que l’on a vu à la manifestation à Bordeaux de vignerons en colère, le 6 décembre, explique sa stratégie. « Ces monocé-pages ne sont pas une fin en soi mais une porte d’entrée chez les cavistes. Ils sont des prescripteurs et cherchent des nouveautés. Bordeaux doit se réinventer et créer de l’intérêt. On montre que Fontenille bouge et prend des risques. C’est aussi un moyen de placer, dans le sillage de ces bouteilles, mes autres vins. » En poussant sa logique, Stéphane Defraine devrait sortir un pur cabernet franc et vient de planter deux nouveaux cépages : castets et petit verdot.

On le sait, le plus grand département viticole du pays souffre de ventes en berne et cherche un nouveau souffle (1). Son vécu historique est dans les vins multicépages : assembler du merlot avec du cabernet sauvignon ou du cabernet franc ; du sauvignon blanc, du sémillon et de la muscadelle, etc. Et ce, en puisant dans la liste des cépages autorisés. Les monocépages, qui viennent donc secouer les habitudes, comme on le constate également en Dordogne et en Lot-et-Garonne, embrassent des réalités rencontrées ailleurs. Par exemple en Beaujolais, où le gamay est roi, ou en Bourgogne, avec le pinot noir (rouge) et le chardonnay (blanc). C’est même la norme à l’étranger, en Californie, en Argentine ou en Australie.

Malbec à l’honneur
Chez le négociant Bouey (Ambarès-et-Lagrave, 33), les mono-cépages sont aussi de mise. Malbec Origine, indiqué en lettres orange flashy sur l’étiquette, est le dernier né. Comme son nom l’indique, c’est un 100 % malbec, un cépage local historique. Dans la gamme (6 à 8 euros la bouteille), il accompagne un cabernet sauvignon et un merlot lancés en 2020. Des vins fruités, à consommer jeunes. « Ils sont une porte d’entrée à l’exportation, où nous réalisons 50 % de nos ventes », commente Frédéric Louis-Maugeais, responsable marketing. « Dans de nombreux pays, le cépage détermine l’achat. Nous comptons développer cette gamme. »

À Val-de-Virvée, en Nord-Gironde, Virginie Aubrion est un dernier exemple de cet engouement pour les monocépages. Avec succès puisque ses bouteilles sont sur les meilleures tables. Au menu de son château de Piote (dix hectares), pas moins de onze vins et de huit cépages plantés. Elle fait ici du sur-mesure. « Je les assemble, ou pas, en fonction de la qualité des millésimes. » Les amateurs ont pu goûter de purs malbec, merlot, sauvignon blanc ou co-lombard, ce dernier étant un cépage plus rare. Parfois, ces cépages sont élevés en jarre, ce qui permet encore plus à Piote de prendre la lumière sur les marchés.

(1) Les vins de Bordeaux mèneront une grande opération de promotion auprès des metteurs en marché du 9 au 11 mars.

ROUGES ET BLANCS
En AOC, les vignerons ne peuvent utiliser que les cépages prévus par les textes. En Gironde, ils sont six pour les rouges. Le merlot arrive largement en tête (2/3 du total) et reste stable depuis dix ans. Suivent le cabernet sauvignon (1/5e du total) et le cabernet franc. Loin derrière, le malbec (ou cot) progresse pour atteindre 2 400 hectares en 2022 et le petit verdot a doublé ses surfaces en dix ans (1 300 hectares). Enfin, le carménère est planté sur soixante-dix hectares. Côté blanc, on peut faire du bordeaux avec sept cépages. Sauvignon blanc et sémillon sont au même niveau (5 700 hectares), puis suivent la muscadelle, le sauvignon gris et le colombard. Les deux derniers (merlot blanc et ugni blanc) sont anecdotiques. Si des vignerons plantent d’autres cépages, comme du chardonnay, du chenin ou de la syrah, les bouteilles sont revendiquées dans la catégorie des Vins de France, ce qu’autrefois on appelait le vin de table.


Stéphane Defraine, propriétaire du château de Fontenille (33), montre ses nouvelles cuvées monocépages. CLAUDE PETIT / « SUD OUEST »

dimanche 4 décembre 2022

Migration d'une grue

https://www.sudouest.fr/landes/arjuzanx/environnement-on-a-suivi-le-parcours-d-une-grue-en-pleine-migration-de-la-pologne-jusqu-aux-landes-13122874.php




Migration d'une grue de la Pologne à Arjuzanx

Migration d'une grue de la Pologne à Arjuzanx



lundi 28 novembre 2022

Recuperation android

https://www.pandasecurity.com/fr/mediacenter/securite/mode-recuperation-android/ 

jeudi 10 mars 2022

La grande solidarité des arbres

  Un arbre maintenu en vie par les autres

Un article de Sciences et Avenir




Une découverte qui change notre regard sur la forêt.




mardi 8 mars 2022

Grues cendrées






Un article sur les grues cendrées en Limousin

https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/haute-vienne/les-limousins-spectateurs-privilegies-de-la-migration-des-grues-cendrees-2487298.html