Via
de la plata, échanges d’SMS avec Christian et donc avec les
dauphins et les Poulidor…27/05, 5/07.
26 mai : Les copains me déposent à la gare avant d’aller nager à Bègles…Le plan de Christian pour rallier l’aéroport à moindre frais est béton, un vrai auvergnat le bonhomme. Obligé de laisser « le flacon de claquo punaises » à la douane. Vaines tentative pour le faire passer en soute, personne ne prend le risque (parano ambiante). Pourtant, arrose de produit 2 ou 3 personnes attentives leur expliquant qu’il n’y a pas de détonateur dans le flacon. C’est « chaud » avec un douanier, du coup, manque de recul pour vider le produit dans le flacon d’eau de Cologne…le produit me manquera cruellement un mois plus tard…
Superbe soirée tapas à Séville le long du Guadalquivir ; retrouve Didier comme si on s’était quitté la veille. Nuit à l’auberge de jeunesse. Réveillé par un couple qui rentre fort tard, puis par ce même couple qui prend l’avion fort tôt...
27 mai : Départ au petit matin en passant par la cathédrale…Sommes vite dans le coup, pour marcher comme pour rigoler…
29 mai : Mauvaise lecture de carte, pas de village en milieu de parcours mais une maison forestière. Le point d’eau annoncé est fermé. 31kms avec 1litre d’eau c’est peu surtout qu’Almaden se trouve sur un piton rocheux…dernière heure duraille.
2 juin : Arrive au couvent de Zafra, c'est du feu qui tombe du ciel, a c't heure. (38°) Bonheur de se poser dans un patio ombragé, Coquines les sœurettes ont le sens du confort caché.7em journée de marche, plus mal aux cannes, tout va sur ce camino bien différent de 2013. Peu de monde, quelques étrangers. Obligés d'aller de pueblo en pueblo: 31km, 18km (étape cool). To Day, 26 Kms à travers la sierra norte, On se la joue chameaux aveyronnais, rien entre les villages, ni eau, ni ravitaillement. Troupeaux gardés par des cerbères couches dans les herbes. Si tu t'arrêtes, ils jaillissent en aboyant, de vrais lions. Les soirées st magiques, les gosses jouent sur la place sous l'œil des parents attablés à la terrasse du café. Des hirondelles par milliers, des cigognes partout, un autre monde dans ce pays perdu. Avons quitté l'Andalousie pour l'Estrémadure. Bonjour aux "dauphins" du mardi et aux "Poulidor «du jeudi. Amitiés surchauffées. Guy.
Bien reçu depuis Bègles. Nos 28 degrés font petits à côté. Bonne suite et fais nous encore rêver. Chr.
2 juin
Je ne pensais pas trouver des pistes aussi sauvage ni autant de chaleur...dur ! Par contre les gd domaines, les "fincas" protègent oliveraies et bétail par des clôtures. Du coup, on marche des km entre les barbelés barbelés. Un comble pour un chemin sauvage. Très beaux troupeaux de chevaux. Surpris de voir des "gardians" le soir au village avec leur cheval pour l'apéro...
Les Poulidor te saluent depuis chez Marie. Ch. et Che, les Bergeot, les Sutra et Anne Marie.
4juin(J9) : Merci beaucoup, arrive juste à Torremegia, étape de 31kms, pas le choix. Levé 5h, départ à5h30mn.Nada sur cette putain de piste, 3 pauses de 20 mn sous les oliviers. Pas un chat. Nuit à l’auberge municipale, un ancien palais, très bien restauré (merci les fonds européens). On se retrouve de village en village la même équipe (internationale) (américains, danois, italiens, irlandais) une petite quinzaine. Les australiens ont arrêté hier après un putain coup de chaud. La bière fraîche est notre esperanto. Tout va pour l'instant, suis heureux d'arriver, demain petite étape : 20 kms. A plus, on est bien chez nous tout de même. Guy.
On a tout suivi ce midi avec Nita et Anne Marie dont le mari Bernard marche sur le GR 10 au pays basque. Le « Palacio de los lastras » semble bien confortable. Tout le monde te suit sur les cartes. Tu es une vraie star.
L'auréole commence à pousser après Salamanque...à bientôt,
7 juin(J12) : Alcuescar, dort au couvent de la" congrégation des esclaves de Marie et des pauvres". (Pas le choix).Un sérieux bonus pour l'auréole. Règle stricte pour tous, sieste de 14 à 17h, repas commun à 20h, dans le dortoir à 21h. Cela me rappelle l'adolescence. Le patio central est beau et frais, les cellules des sœurs aussi car elles dorment juste à côté. Le gd dortoir des pèlerins est au 3em sous les toits, chaud les loulous ! Heureusement, suis a cote d'une fenêtre. Cela dit dormir tôt est une bonne chose car cette canicule rend le chemin difficile même en partant à la fraîche. Demain, 27kms, ce sera long, quelques points de + pour l'auréole...A mardi pour notre RDV avec les dauphins gourmands.
Ravi de te lire. Nous rentrons de l'île de Ré où nous avons campé quatre jours. C'était très bien. Nous avons pensé à toi en nous abritant parfois du vent frais. Il paierait pour un souffle comme ça ! G trouvé des photos du monastère des esclaves de Marie et des pauvres. Faut être espagnol pour inventer un tel nom. Le patio à l'air très bien.
9 juin(J14) : Salut les dauphins dans la fraicheur du restau de Bègles. Arrive à l'instant à Casar de Caseres, 25 kms mais la traversée de Caseres (vieille ville superbe) est trop longue. Pause sur la Plaza Mayor, café croissants. Ai acheté un bâton de marche made in china, pratique et anti chiens...Tout va pour l'instant mais il fait encore trop chaud. Dormons dans une alberge privée car le municipal est trop cradingue, ainsi va le chemin. Amitiés. Guy
Les dauphins ont nagé, mangé et sont rentrés. Dehors 25-26 degrés. On n'ose pas dire qu'il fait trop chaud. À bientôt.
Bonjour de Daignac. Ch. et Che. Jean et Bernard revenu ravi de son périple sur le GR 10.
jeudi 11 : Hello les rouleurs, merci pour le bonjour. Hier une seule alberge près d'un lac, on pose les sacs en même temps que l’orage, incroyable de violence (vent, grêle), par bonheur nous arrivions. Il a plu tout la soirée. Ce matin, temps gris, agréable pour la marche mais chemin boueux...Tout change de couleur en une matinée, la végétation est contente et nous le fait savoir par un délire de parfums sauvages. (23km) Petite étape agréable au milieu des chênes lièges. Avons perdu tous les pèlerins, les danois ont arrêté a Caceres, "el taureau de Bilbao" et sa gouapa de fille sont plus avancés, oncle Sam se repose à Caceres. Tout va pour l'instant, plaisir de ne plus se sentir dans une cocotte-minute et de découvrir des paysages nouveaux. Le sac est optimisé a 8kg (renvoyé 1 kg). Dimanche grosse étape incontournable : 40 kms, mais nous avons le temps, vivons au jour le jour. A bientôt les copains, amitiés.
Donne nous les noms des pueblos stp, c mieux pour rêver sur Internet. Hier 3 morts au cirque de la solitude (orage neige grêle coulées de boue) et encore deux disparus. On a pensé au gardien du refuge qui conseille de regarder dehors pour les prévisions météo.
Sur qu'il ne faut pas rentrer dans le cirque de la solitude par temps orageux, tu descends au fond d'un puit pour remonter en face, un véritable entonnoir. Par mauvais temps, les chaines ne peuvent empêcher la chute tellement les dalles st pentues et abruptes.C'est triste. Hier nuit a" Embalse de Alcantara" auberge perdue rachetée a des hollandais par un couple de français. Voilà 5 ans qu'elle était abandonnée. Redémarrer une affaire dans un si petit pays, courage ou inconscience ? Si peu de pèlerins et de pécheurs. Aujourd’hui, dormons à Grimaldo dans une alberge privée. Le municipal est limite, avec des chambres de 8 étroites, sales et sans fenêtre. Privilège d'avoir un budget extensible.16em journée, tout va pour l'instant, mais pas mal de gastros liées au cumul de fatigue et de chaleur. Joachim rencontré hier, vient de Malaga. A été hospitalisé 3 jours a Caceres suite à des tapas peu fraîches, se repose encore avant de continuer.
Dimanche
14(J19) : Etonnant
chemin, Vendredi : Grimaldo,
Galisteo, Carcaboso.
32 kms rallongés a 36kms car un propriétaire d'hacienda a fermé le
passage. Avons dû faire un gd détour à la boussole. Samedi,
Carcaboso,
Aldeanueva.
C'est l'étape du Via de la Plata avec passage sous "L'Arco
de Caparra",
point d'orgue du camino. 40 kms, 9h de marche, sans eau et
ravitaillement. Belle étape sauvage mais, goudron les 10 derniers
kms entre route et autoroute. (76 kms en 2 jours). Ce dimanche,
Aldenuava,
Cazalda de Bejar
(23 kms). Passage du col "Puerto de Bejar" a 945m. Temps
froid et pluvieux, marche avec Veste et doudoune. Au gite du village,
feu dans la cheminée. Quel écart de température ! Sommes en
Castilla y Léon. Chemins mieux balise qu'en Estrémadure. Plus que 3
à continuer. Personne sur ce camino d'ermite. Tout va pour
l'instant, suis près du feu, brume sur les sommets voisins, froid
dans le village, accueil chaleureux.
Nous
sommes à Biarritz depuis vendredi et rentrons à Créon demain
lundi. Nous avons loué un mobil home et joué à Papi Mamie avec les
petits enfants. Mardi, les dauphins. G lu que certains écourtent
l'étape de 40 km en prenant un taxi. Un beau morceau de passé.
Bonne suite et à bientôt. Je te suis à la trace sur Internet c'est
passionnant.Lundi 15 juin : Effectivement, l'italienne qui marche avec nous (et qui nous sert d'interprète) a profité d'un mini bus de touristes pour rentrer, en passant à l’Arco de Caparra. Elle était trop fatiguée, se promène trop en barque à Venise. A chacun son chemin. Comme en 2013, vais essayer de ne jamais monter dans une voiture jusqu'à Santiago. Question d'auréole. Tu sais bien que les aveyronnais sont bourrés de principes. Ce Lundi, Cazalda de Bejar, Fuenterroble. 22 kms sous une pluie battante, boue dans le camino, vent, un vrai temps de pèlerin qui doit se faire pardonner de gros péchés. Arrivés trempés comme des canards, le portable dans l'étui ne marchait plus. Tout sèche sur le fil, dans un hangar, moi aussi. Ce chemin est difficile mais j'ai dû le dire déjà .Demain grosse étape, Fuenterroble, San Pedro (30 kms).Connait pas la météo. Si j'arrive assez tôt, je bipe les dauphins pendant le petit gâteau au chocolat.
Nous revoilà chez nous. G eu un peu de mal à trouver San Pedro (il y en a partout) mais ça y est. À 30 km de Fuenteroble. Je prierai bien pour toi que tu ais un temps clément mais une prière de mécréant ça compte pas.
Temps
froid sur ces sierras.
Fuenteroble.
Maison catholique (donativo) à l'entrée du village. Curé sympa th,
(ressemble à un curé de chez nous) des crucifix partout, des
vierges aussi dans un gd dortoir sombre, sale et certainement bourré
de punaises de lit. Quelques pauvres bougres sur les lits, pèlerins
? Yo no sait...devant une telle cour des miracles, avons traversé le
village pour une alberge privée. Chambre individuelle (20$), très
propre, draps blancs, waouh. ! Feu de cheminée dans la pièce
d'en bas. De quoi bien préparer l'étape de demain et tant pis pour
l'auréole...La Vénitienne est bien malade ce soir, coup de froid
certainement, le copain breton et moi allons la dorloter mais elle a
de la fièvre... A bientôt, bonne nuit à vous 2.
Une
italienne, deux loulous et un refuge, ça me rappelle les bronzés
font du ski.
Mardi
16 juin(J21) :
Les
bronzés sont partis à 7h, marchent doucement car "Bilot"
est fatiguée. Lui avons donné tout ce qu'on a: doliprane, arnica,
anti histaminique, vaseline. Le gd chelem quoi ! Est bourrée
comme de la dynamite. Doit pouvoir atteindre Salamanque, demain soir.
Ne voulons pas la perdre. Prof d'histoire polyglotte sympa th, un peu
chiante dans les églises, mais utile dans les restaus pour traduire
les menus .Ta prière exaucée, brume et froid ce matin, vent du nord
s'est levé, ciel dégage, parcours superbe. Col à1100m, gd crucifix
entouré d'éoliennes qui tournent. La croix elle ne tourne pas. Déjà
20kms parcourus, encore 10 et c'est la mousse fraîche. Bonjour
champêtre aux dauphins gourmands et bon gâteau au chocolat, vais
manger mon « Bocadillo » au jambon. Guy
Je
me demandais si vous alliez l'abandonner et poursuivre seuls mais la
galanterie française....ou bien est-ce le côté légionnaire qui ne
laisse personne derrière lui et ramène blessés et cadavres. Les
dauphins vous saluent.Mercredi 17 juin(J22) : Salamanque la belle, enfin. La barre des 500kms est passée. Journée ensoleillée et ventée. Beau temps pour ce chemin au milieu des champs de blés et des oliviers. Salamanque se livre d'un seul coup en haut d'une colline, superbe...Nuit à l'alberge municipale (donativo) très propre tenue par "ma Dalton". Me retrouve à la pension de curés de mon adolescence...La propreté des lieux est le seul critère de choix. Belle soirée a la Plaza Mayor ou nous avons dégusté une coppa de vin Blanca...Notre petite italienne va mieux après le traitement
Content de voir que vous avez sauvé le soldat Bielo. Je suis votre périple et vous précède parfois en lisant les blogs de pèlerins qui vous ont précédé. Demain nous pédalons mais les Poulidor sont de moins en moins nombreux. Ils sont soit à la montagne soit déjà à la mer. Reposez-vous et bonne suite.
Jeudi 18 juin :Coucou de trois Poulidor, Jean ch. et Che.
Hello les "Poulidor", Encore sur le chemin pour 2h30mn, beau parcours, gd soleil et vent du nord : Buenos. Patricia l'hospitaleros un tantinet militaire aime le bon vin. Hier, s'est accoquinée avec le compadre breton, très, très fort pour lever le coude. Ce matin la gd porte en fer était encore fermée à 8h...Ai aperçu 3 bouteilles vides de "rioja" dans la poubelle de la cuisine. Sacré breton, a réussi à "fumer" la sœurette...N'aura jamais l'auréole le mécréant, en bave un max ce matin, est loin derrière. Bielo va mieux mais pense nous quitter à Zamora.
"La bière est la preuve que Dieu existe, mais le vin est la preuve que Dieu est bon. «Je pensais à ce proverbe du Camino en lisant les aventures de ton compadre.
Vendredi 19 juin : 24 me journée de marche, Demain nous seront à Zamora. Aujourd'hui, parcours de merde sur un chemin bordant l'autoroute. Sur ce camino tout est possible y compris de marcher 22kms le long de l'autoroute avec bruit de voitures et camions en fond musical. Beau temps, vent du nord jusqu' 11h (cool), après la chaleur commence. Alberge municipale d’ "EL CUBO" fermée pour cause de punaises de lit. Sommes dans une privée propre, mais vieillotte. Lessive dans baquets dans le garage comme au bon vieux temps.1 teuton, 1 madrilène et 4 nouvelles bretonnes rencontrés à Salamanca. Deux se reposent quelques jours (après 2 semaines de marche) car l’une doit avoir une "pubalgie". Les 2 autres ont commencé à Salamanca et marchent avec nous. Bilot arrête demain car trop fatiguée .On perd au change car sont tristounettes les Brestoises, ne boivent que de l'eau au grand désarroi du compadre breton...à bientôt, Amitiés, Guy
Y a-t-il davantage de pèlerins depuis Salamanque ? On a l'impression que vous êtes moins seuls.
Oui effectivement, c'est un point de départ pour quelques pèlerins mais aussi jonction je crois de Madrid. Nous sommes 7 dans la petite alberge privée: bilot notre petite italienne, nos 2 bretonnes bourrée de loco Plast aux orteils, Javier qui vient de Madrid, long comme un jour sans pain, très discret pour un espagnol, et Heinz Ferdinand l'autrichien. Nous l'appelons Ferdinand bien sûr. Il parle haut, est fort, aime la bière avec le schnaps. Une aubaine pour le compadre. Devraient bien s'entendre ces 2 la. Nous mangeons tous ensemble dans la cuisine des propriétaires, ambiance très détendue. Le Via de la plata n'a rien à voir avec le camino Frances surpeuplé. C'est vraiment le chemin de la solitude. Ferdinand attaque les nouilles, vais faire les œufs durs et la salade de tomate, oignons...Bonne soirée a vous deux. Demain grosse étape de 32 kms. A Zamora, la barre des 600kms est passée.
Samedi 20 juin :
Sur ce camino, les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Belle et longue étape de 32kms sans goudron, au milieu des champs de blés et des prairies. Beaucoup moins fatigante que celle de hier plus courte. Comme quoi, le beau ressource. En + petit vent tout le long. Nous voici à Zamora, superbe ville du moyen Age. Dormons à l'alberge catho des pèlerins, donativo. (Un + pour l'auréole). Très propre, accueilli par un père également très propre. Tombons pendant la San Pedro (feria et fiesta du 19 au 29). Cool, mais le dortoir est fermé à 22h, on profitera un peu quand même. Zamora jonction de 2 chemins: Via de la Plata et Levante (Venlacia). Plus de pèlerins dans les chambres. Bon dimanche. Guy.
10 jours de feria. N’y a pas à dire. Ils savent faire face à la crise. Encore un corps au cirque de la solitude ce qui met à 5 le nombre de victimes et il y a encore un disparu. Les recherches ont été retardées par le temps.
Dis au revoir à l'italienne de ma part. G presque l'impression de la connaître.
Trop tard, elle a pris le train vers 15h, la larme à l'œil j'imagine de quitter ses petits français. Ce matin, quand on a décollé à 6h, elle dormait encore dans la chambre voisine avec Javier et Ferdinand. Tous les 3 un peu patraques après avoir fêtés l'anniversaire de Ferdinand. Ils ont fait l'étape en bus. Ferdinand a voulu tenir tête au breton qui, s''il marchait aussi bien que ce qu'il trinque, serait déjà à Santiago. Cela lui fait 2 matchs gagnés, le 1er avec la sœurette de Salamanca qui s'est oubliée au lit, le second avec Ferdinand venu nous saluer pendant le petit dèj. Etait au radar le loulou. Une revanche bien petite mais revanche tout de même, après le Mondial et toutes les fois ou Angela snobe notre petit François et sa vespa. Dormons a côté d'un couple de cycliste polonais qui vient de Valence. Il sent des pieds le bougre.
lundi 22 juin (J27) 25kms, Montamarta, Granja de la Moruela (alt:705). La chaleur est de retour, partons tôt mais pas à la nuit car mauvais balisage du chemin. Piste au milieu des champs de blé, mais 6 derniers km le long de l'autoroute, et merde ! Alberge municipale très propre à 5€, petits dortoir, 7 lits occupés. Avons retrouvé Ferdinand le teuton. S'est posé 2jours à Zamora après son anniversaire bien arrosé avec Didier. Est venu en bus le sacripant. Les petits français sont les seuls à marcher sac à dos depuis Séville (cocorico 2x SVP).Me lève de la sieste, très gros orage, heureux d'être à l'abri mais linge bien mouillé. Compadre heureux de retrouver le germain. Espère une revanche au bar ce soir. J'en doute. Comment Didier fait-il pour marcher avec ce qu'il écluse certain soir ? Suis très sage comparé à ses performances. J'ouvre la marche tous les matins, me suit de loin. Sacré Didier !
G vu que c'est dans ce village qu'on choisit entre plusieurs voies. G trouvé aussi des photos de votre hébergement avec ses deux dortoirs. Reste au sec et à bientôt.
Mardi 23 juin : Salut les "dauphins". (J28), 26 kms sous la pluie, le vent et la boue...Content d'arriver à l'Alberge municipale de Tabbara. Je file sous la douche, puis grosse lessive, en salada mixte au bar du village et sieste, ah la sieste quelle belle invention. Tout va pour l'instant, super content d'être enfin à l'abri, la glèbe argileuse de cette piste a collé aux sabots tout du long. Dur de lever les pieds en fin d'étape. Ferdinand arrive avec ses ampoules, le sourire aux lèvres. Amitiés" pérégrines" a tout le monde, gaffe au gâteau au chocolat.
On a craqué pour le chocolat mais avant nous avons mangé de la tortilla en pensant à toi. À bientôt.
Jeudi 25 juin : Holà les rouleurs. Grosse étape, 37kms. Partis à la frontale. Déjà 12km de fait. Arrivons dans un village fantôme, pas de bar. (Grosse déception) encore 15 km à faire avant le prochain bar, et merde...devrions arriver vers 17h à MOMBUEY... "Qu'il est long, qu'il est long le chemin papa"...Ainsi va le via de la plata, Nos 2 bretonnes se sont arrêtées ce matin. Bon café chez Marie.
Coucou de chez Marie. Dernier tour sur la piste pour les Poulidor. Après on se délocalise à Bombannes pour une quinzaine. Bonne suite. Chr.
Samedi 27 juin : Demain on entre en Galice. Belle journée de montagne, col à 1300m, 500m de dénivelé ,31 km. Tout va presque car avant hier auberge de Monbuey pas propre. Le matin, me suis réveillé bouffé par les punaises. Très, très impacté, suis sous anti- histaminique pour pas gratter tous ces boutons. Et merde ! 1er grosse erreur du camino, ne pas être allé à l'hôtel. Fallait revenir à la gd route distante de 2km, chaleur et fatigue. Profitez bien à Bombanne. Serait heureux d'arriver à Santiago. Bonne soirée.
Dimanche 28 juin : Nous voilà à Bombannes où nous attendons la canicule prévue pour mardi. 40 degrés quand même. Mais nous n'avons pas 30 km à faire à pied. Soigne-toi bien et bonne suite
.
Mercredi 1 juillet : Nous avons survécu à notre premier jour de canicule et là c'est café croissant (à deux euros) à Lacanau face à l'océan en partie caché par la brume. La vie est belle.
Mercredi 1 juillet : Bravo pour la perf. Tu me donneras l'adresse du café croissant à 2 € car cela m'intéresse en bon auvergnat. J36, Xunqueira de Ambria, Ourense. Demain, nous passons la barrière des 100 km. Normalement arrivée prévue Dimanche, mais 2 étapes dures, 35 km vendredi, 37km samedi. Si on part assez tôt dimanche, (24km) arriverons à midi pour la messe des pèlerins, mais aussi pour voir le botafumeros de 75kg se balancer au-dessus de nos têtes, (mis en "branle " par 8 moinillons). Si un jour la chaine casse, forcément elle aura été limée par les fanas du califat. Toujours pas d'auréole en vue, normal, tous mes copains sont des mécréants. Par contre, encore des boutons, mais cela ne me gêne plus. Sincèrement, serait heureux d'arriver au bout car cette « routa » aura été difficile, rustique et engagée (longueur des étapes et canicule). Rien à voir avec 2013 ou pourtant, j'avais marche 63 jours. A bientôt heureux retraités, apôtres du carpe diem...
Samedi 4 juillet : Demain, Santiago, super cool mais le BlackBerry est out car il a encore pris l'eau aujourd'hui. Sommes orphelins sans portable. Tout va question forme, content d'arriver. Si avant midi, messe, botafumeros et auréole bien sur juste avant la mousse…
Nous sommes contents pour toi. C'est un vrai exploit. Nous revoilà à Bombannes après un aller-retour pour Créon. Nous sommes encore très peu nombreux mais ça ne va pas tarder à se remplir. A bientôt.
Dimanche 5 juillet :On vient de penser que tu es peut être à la messe et ça nous a fait rire.
Dimanche 5 juillet : Enfin à Santiago, pas pu entrer à l'église avec le sac à dos (news sécurité). Du coup on fait la queue pour avoir la fameuse compostella en latin ainsi que le dernier tampon sur la crédentiale. Le temps de trouver une alberge et le botafumeros aura fumé. On va se poser Plaza Mayor devant une belle cerveza fraiche. Plaisir d'être là. Didier s'envole demain pour sa Bretagne natale. Je vais voir l'océan(Fistera) le bout du bout ou chacun jette ses vêtements pour laisser la place à l'homme nouveau. Pb, en bon auvergnat, je n'ai rien à jeter ,peut être ma vieille paire de chaussettes Lafuma que je mets l'hiver au coin du feu...Sommes rudement content d'être là, dirai une courte prière ( très courte) pour vous .
Dimanche 5 juillet : Nous sommes à Lacanau chez jean pierre et Nita. Nita a ouvert l'album photo 2015 et nous sommes avec toi par la pensée. Les escaliers face à la cathédrale. À bientôt.
Vendredi10 juillet :Sur la Plaza Oradorio de Santiago de retour de Fistera ou le mécréant aveyronnais a fait la totale. Lundi : Santiago, Negreira, 26km. Mardi, Negreira, Olveiro (36km). Mercredi, Olveiro, Murcia (33km+6km) pour voir le sanctuaire de la BARCA. Jeudi, Murcia, Fistera (29km) douche et 6km pour rallier le bout du bout et la borne 00,00km. Ai abandonné mes chaussettes (eh oui!) comme le veut la tradition, mais l'homme nouveau tarde à se manifester. Faut dire que l'ancien a la vie dure. Donc toujours pas une once d'auréole après 1200km parcourus en 44jours. Venant de Séville, voir l'océan a été un moment fort pour moi, plus intense que Santiago envahit par tant de touristes. Chacun son chemin, mais suis vraiment content d'être allé au bout. Prend un bus de nuit pour Irun puis train pour Bordeaux. Bon weekend à vous deux en bord d'océan et à bientôt. Guy.
Bravo. On a rêvé avec toi. Bon retour.
Cliquer sur la photo pour les 48 autres
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire