mercredi 26 novembre 2014

J5 Album photos Marseille 2014

J4 La Major et le MuCEM

On ne peut échapper à son imposante silhouette, le long des quais. La cathédrale de la Major est assez massive et l'intérieur donne  la même impression.



Nous entrons ensuite au MuCEM par la passerelle du Panier et commençons par le fort Saint-Jean avec des vues superbes dans toutes les directions et, par une autre passerelle, arrivons sur le toit  J4. La dentelle de pierre dessine des taches de soleil au sol : une réussite. 
Une très bonne idée également : cette balade est gratuite.




Pour les expos, il faut payer, mais avant, nous repartons  manger dans le quartier du Panier à quelques minutes de marche.

Nous terminerons par l'exposition permanente sur les grandes civilisations méditerranéennes et l'exposition temporaire de Raymond Depardon " Un moment si doux". Tout est dans le titre.









J3 La Vieille-Charité et la Cité radieuse



A trois minutes de notre logement, nous commençons notre journée par la Vieille-Charité. Le bâtiment en forme de U entoure une chapelle hélas fermée. Il fut hospice, caserne, à l'abandon et, après rénovation,c'est maintenant un  musée.


Le rez de chaussée abrite une exposition temporaire sur l'art des Huichols, un peuple du Mexique.

VdM

On y trouve des tableaux de fils collés sur de plaques enduites de cire d'abeille. Les thèmes traités sont liés à leurs rites, leur mythes et à des pratiques chamaniques. C'est un art récent apparu au milieu du vingtième siècle.

Au deuxième étage, se  trouve une collection de masques et de sculptures mexicaines donnée par un collectionneur.

Au même niveau, deux salles consacrées à l'Afrique noire et à l'Océanie avec entre autres, des masques, des statuettes et des têtes réduites.



En début d'après-midi, nous prenons le métro pour  aller visiter la cité Le Corbusier où nous avons rendez-vous pour une visite guidée.
Arrêt à la station du Prado proche du stade de l'OM. Nous remontons le boulevard à pied. La cité est visible à notre droite  mais ... c'est une copie. L'authentique est un peu plus loin, moins visible.

La visite guidée est intéressante, seul moyen de visiter un appartement. Nous en découvrons un de 98 mètres carrés en duplex qui fourmille de trouvailles. Pour notre guide, tout est génial, généreux, parfait et aucune interrogation n'est envisageable.








mardi 25 novembre 2014

J2 Notre-Dame-de-la-Garde, le vallon des Auffes et la Corniche

Un bon petit déjeuner à une table commune avec le propriétaire et quelques autres clients. Il faut prendre des forces car pour la suite c'est marche,( pas tout quand même ).
Nous commençons par le bus 60 qui nous transporte à 157m de hauteur au pied de la basilique.Sur le trajet, un graffiti  me met en joie

"Heureux sont les fêlés car ils laissent passer la lumière"

La vue sur la ville est splendide. A l'intérieur, des belles mosaîques et de nombreux ex-voto.







Ensuite, finie la plaisanterie..... c'est  tout à pied !
Descente vers l'Ouest par un petit sentier  peu fréquenté et quelques escaliers. Nous arrivons à Endoume, quartier populaire très agréable et prenons un café. Le patron est sympa, curieux de savoir d'où nous venons et, quand nous lui disons que nous adorons sa ville.....il ronronne. 
Notre étape suivante est le vallon des Auffes. Une néo marseillaise, saute sur le premier prétexte  ( des iris ) pour entamer la conversation et nous décrire son quartier. Le coin nous plaît et nous décidons d'y rester pour manger.



Nous quittons le vallon et rentrons à pied par la corniche et le jardin du Pharo d'où nous admirons le vieux port le musée et la côte.






Pour le fun et aussi parce que nous sommes  un petit peu fatigués, nous rejoignons notre quartier en traversant le vieux port sur le ferry-boââte.







J1 Départ pour marseille


Jeudi 23 novembre 2014
Rien ne s'est passé comme prévu. La SNCF d'abord. : ils n'étaient pas en grève et le train nous a déposé à l'heure annoncée gare Saint Charles à Marseille.
Le métro, propre et pas bondé nous a emmené station Joliette. Pas de voleur à la tire, pas de kalachnikov. Dix minutes de marche par la rue de l'évêché - dans cette rue se trouve l'hôtel de police que les dirigeants de l'OM venaient de quitter après une garde à vue – et nous arrivons à la maison du petit canard.

Le studio nous plaît et cette première impression se confirmera.



Un tour dans le quartier pour prendre nos marques , repérer boutiques et alimentations. Le vieux port est tout proche avec une grande roue installée pour le marché de Noël.







dimanche 9 novembre 2014

samedi 13 septembre 2014

dimanche 7 septembre 2014

J13 Sivas

Nous allons de nouveau à la plage de Komos à pied. On prendrait vite nos habitudes. Aujourd'hui,  nous avons les jumelles et en profitons pour observer quelques oiseaux : fauvette, chardonneret, verdier, cochevis ou alouette huppée.  Une plante commune ici : le ricin.
Dinette à la chambre puis café gâteau à la pâtisserie voisine.
Lecture du Monde que nous trouvons tous les jours.
Pour finir la journée,  nous allons à Matala après un crochet par Sivas.
Repas sur la place à Pitsidia et il est temps de boucler les valises.

samedi 6 septembre 2014

Cat Stevens et Bob Dylan sont passés à Matala




CAT STEVENS - LADY D'ARBANVILLE :





http://youtu.be/vjfI3uSN8DQ

J12 Komos

Petit déjeuner sur le balcon puis à pied direction la plage de Komos. En une demi heure,  nous arrivons au site antique de même nom.  C'est l'ancien port de Knossos encore en fouilles et fermé au public. La plage est immense. L'accès à l'eau est parfois gênant à cause de grandes plaques de pierre immergées très glissantes mais nous trouvons facilement un passage (1). L'eau est très bonne.
Sur le chemin du retour,  nous remarquons des petites cabanes isolées avec des roseaux qui doivent servir de résidence de vacances. Peut être des cabanes à usage agricole détournées de leur fonction première. (2)
De retour au village, un arrêt au café ou je bois, ce qui est pour le moment, mon meilleur jus d'orange du séjour.
L'après midi,  nous allons au musée de Vori. Visite très agréable accentuée par les renseignements pris dans un livre acheté à l'entrée sur la Crète rurale. 
Ensuite, passage à le Red Beach, une demi heure de montée-descente pour y aller. Elle est petite et ventée mais nous sommes contents de l'exercice. 
 Le soir,  repas chez Mike,  très pro et correct mais où est le charme ?

vendredi 5 septembre 2014

J11 Pitsidia

Nous quittons le studio aigeon sans nous presser et partons pour la montagne. Les axes importants sont propres mais ce n'est pas le cas de petites routes où se trouvent d'innombrables bouteilles en plastique.  Nous montons vers Axos avec la possibilité d'y dormir. Ça ne nous plaît pas, village sans charme avec commerçants un peu pressants ou à la main un peu lourde.  Seule note positive,  un jeune chat roux très joueur.  Pas assez pour rester. Nous poursuivons vers Anogia reconstruite après guerre et sa destruction totale par les allemands. Pas le coup de foudre non plus. Nous décidons de pousuivre jusqu'à Pitsidia, notre premier point de chute en Crète il y a 19 ans. La place centrale n'a pas changé avec les mêmes loueurs et cafés. Il manque le pope mais il sera peu être là demain matin.
Nous trouvons rapidement une adorable pension :  Izabella (1) et ne tardons pas à nous faire adopter. (2)  Il a vite reconnu deux bonnes pâtes qu'il pourra mener a sa guise.
Ensuite,  nous allons à  Matala, (3) haut lieu des années hippies. Certains vivaient dans les grottes que l'on visite maintenant moyennant finances. Il en reste quelques uns mais les grottes ne sont plus habitées. Dans l'ensemble,  les gens sur la plage sont nettement moins gros qu'ailleurs.
J'achète une paire de claquettes en cuir.  La dernière ayant tenu 15 ans, je n'ose pas calculer. .....
Repas dînette sur le balcon puis balade digestive dans Pitsidia. Sympa.

jeudi 4 septembre 2014

J9 Georgioupoli

Églises, canoë et gastronomie.
Matin à Alikampos (1) voir une chapelle ou plutôt revoir 15 ou 20 ans après. Surprise, elle nous semble minuscule. Elle est fermée et pour voir les fresques, intérêt principal de la visite, il faut la clé et ce qui va avec en général : un pope. Nous montons au village. Le cafénion n'a pas changé en 15 ans,  même les clients semblent éternels. Et le pope? Pas de chance pour nous. Il est parti à Hania. Nous reviendrons "issos" (peut être).
Pas de déception pour l'église de Kiriakoselia (2). Elle est fermée mais son architecture, le cadre avec le cimetière sous les orangers sont toujours aussi émouvants.
Retour au studio. Le ciel est assez couvert, la température supportable et nous louons un canoë pour remonter deux bras de la rivière de Georgioupoli. Des roseaux, quelques poissons,  une poule d'eau mais pas de tortues. Une heure de promenade agréable.
Quelques pas le long des plages.(3)
Un gros complexe hôtelier framissima et des touristes russes près de l'hôtel Métropol à l'architecture Brejnévienne.
Ensuite, nous allons manger à une soupe de poissons délicieuse à la taverne Arcadi.

J 10 Georgioupoli

Nous montons à Argiroupoli (1) en passant par Episkopi. Avant 10h les boutiques ne sont pas ouvertes. C'est un joli village aux ruelles en pente. De belles vues aux alentours. Quelques restes d'une cité antique, une mosaïque bien conservée entre autres.
Il y a aussi une 2cv6 rouge sous bâche en bon état de conservation elle aussi.
Nous achetons un jeté de lit dans une petite boutique et repartons vers l'autre attraction du coin : les moulins.En contrebas du village, il y a de nombreuses sources encore très actives en cette fin d'été. Chaleur et eau  profitent à une végétation variée, des fleurs, des bananiers (2).....Plusieurs tavernes avec des canaux, des cascades, des bassins à truites, de la viande qui cuit à la broche. Nous prenons une boisson et continuons notre route vers le lac de Kournas (3) On l'atteint par le dessus avec ses différents tons de bleu. Une pause sur ses berges. De nombreux touristes russes. On trouve beaucoup de panneaux rédigés dans leur langue. Nous avons même vu un magasin de fourrures. Plusieurs ont de très jolies femmes.  Ils ont un peu plus de mal avec leurs shorts.
En fin de journée,  baignade sur la grande plage. L'eau est très bonne. En marchant sur le bord, nous trouverons des différences de température très marquées peut être liées aux différents ruisseaux qui se jettent dans la mer. A 50m près, on peut trouver l'eau bonne ou très froide.
Le soir, la taverne visée étant complète, nous en prenons une autre, choisie sur le Routard. Tomates farcies honorables.




mercredi 3 septembre 2014

J9 Georgioupoli

Églises, canoë et gastronomie.
Matin à Alikampos voir une chapelle ou plutôt revoir 15 ou 20 ans après. Surprise, elle nous semble minuscule. Elle est fermée et pour voir les fresques, intérêt principal de la visite, il faut la clé et ce qui va avec en général : un pope. Nous montons au village. Le cafénion n'a pas changé en 15 ans,  même les clients semblent éternels. Et le pope? Pas de chance pour nous. Il est parti à Hania. Nous reviendrons "issos" (peut être).
Pas de déception pour l'église de Kiriakoselia. Elle est fermée mais son architecture, le cadre avec le cimetière sous les orangers sont toujours aussi émouvants.
Retour au studio. Le ciel est assez couvert, la température supportable et nous louons un canoë pour remonter deux bras de la rivière de Georgioupoli. Des roseaux, quelques poissons,  une poule d'eau mais pas de tortues. Une heure de promenade agréable.
Quelques pas le long des plages. Un gros complexe hôtelier framissima et des touristes russes près de l'hôtel Métropol à l'architecture Brejnévienne.
Ensuite, nous allons manger à une soupe de poissons délicieuse à la taverne Arcadi.

J8 Georgioupoli

Nous remontons vers le Nord après avoir payé Georgios. C'était un bon choix l'adresse du tonton.
La route, en bon état, est peu fréquentée. Le trafic devient plus dense quand on rejoint la route nationale.
Nous faisons une halte à Vrissès petite ville ombragée qui garde encore des restes d'humidité. L'été n'a pas tout asséché.
Enfin dernière étape jusqu'à Georgioupolis où nous trouvons un studio agréable et pas cher.
Nous cherchons le borf de mer et trouvons deux plages, une que nous trouvons moche avec galets, parasols et transats et l'autre avec du sable.
Nous choisissons le sable mais ma baignade est très brève. L'eau est très froide en surface. Pourquoi? Mystère.




lundi 1 septembre 2014

J7 Paléochora

Au menu, boucle Anidri, plage et retour. Nous avançons la voiture au camping et montons à pied au village. Bonne surprise, le trajet est en grande partie ombragé. En une heure, la montée s'achève au village à l'ancienne école (1) transformée en bar. Nous ne retrouvons pas un chapeau oublié sur un banc il y a quelques années mais un bon jus d'orange,oui.
La descente des gorges commence à côté du bar. Une surprise : beaucoup de nouvelles maisons le long d'un mauvais chemin bétonné et pentu. Sur un portail, un petit panneau en français : sortie de chats.
Après les maisons, nous retrouvons un sentier de gorge facile. De nombreux passages sont encore ombragés. Quelques rochers demandent un peu d'attention (2) mais il n'y a aucune difficulté importante. En 45 minutes, nous arrivons à la plage visitée hier. Il reste 30 minutes jusqu'à la voiture.
Retour à la chambre et trempette dans la foulée. Il n'y a pas de vagues mais une petite houle très agréable qui nous berce.

J6 Paléochora

Lever tôt et départ à pied vers la plage d'Anidri à 5 km. Pas mal de personnes  profitent de la température clémente pour courir. Quelques oiseaux sur le trajet: traquet, corneille mantelée et un merle bleu.
La plage est au bout d'une piste en terre de 2km où les voitures, heureusement encore rares lèvent pas mal de poussière. 
Une courte halte et nous rentrons. Un peu moins de trois heures aller retour.
Nous prenons une boisson à la taverne voisine de notre chambre où je récupère un code wifi.
Ensuite,  baignade. Bien.
Le soir, le petit musée ouvre à 19h. Il propose une exposition  sur les Acrites, ces héros qui se sont battus dans toute l'Europe : Roland, le Cid, Siegfrid, Hercules. Peu de moyens mais inventif.
Repas ensuite chez Apospérida.

dimanche 31 août 2014

Une plage, un incendie pour démarrer.  Nous prenons la route et descendons vers la plage de Kambos (1) petite, ventée et déserte. Quelques fleurs , des myrtes (2) et des cristes (3).Nous savons qu'il faudra demi tour à cause d'un incendie dont nous apercevons les fumées bien assez épaisses à notre goût.  
Nous dépassons des véhicules de pompier et de police. L'incendie est bien visible en contrebas de la route importante qu'il a traversé  dans un village. Il a été maîtrisé  en ce point mais ailleurs, il court encore. Nous pousuivons jusqu'à Paléochora où nous cherchons un logement. Le loueur est complet mais.... il a un oncle.
Il prend son vélo et nous conduit chez son tonton. Clim, frigo et petit balcon. Ok pour nous.
On attend sagement la fin de la journée dans la chambre et sur le balcon à l'ombre.
Un petit tour à la plage.  Je teste l'eau : peut mieux faire et n'y reste pas longtemps.
Repas ensuite , copieux et bon à la taverne Aposperida. Nous ne mangeons pas tout et invoquons notre micri orexi.
Retour par le front de mer et ses restaurants encore garnis. Il fait un temps idéal pour marcher.


J4 Elafonisi et retour

Beaucoup de vent toute la nuit, le fameux Meltemi, qui souffle les mois d'été.  J'avais donné son nom à mon bateau sans l'avoir rencontré car il ne souffle pas au printemps.
Ayant mal digéré et mal dormi,  je suis tout prataque ce matin. Je saute en partie le breakfast servi par Mima et nous partons en voiture vers Elafonisi. Che conduira tout le trajet
Nous sommes partis le plus tôt possible pour éviter la grosse chaleur et la foule.  Pour la foule c'est réussi mais la grosse chaleur  est déjà présente. Nous traversons le petit bras de mer et arrivons sur l'île. Pas une ombre. Che (1) se baigne un peu. Nous trouvons des lis de mer (2) encore fleuris et repartons. Un détour par Moni chryssoskalitisas monastère a la marche d'or que nous ne voyons pas. Des visiteurs en bus dont beaucoup de jeunes croyants qui embrassent toutes les icônes.
Retour à Kambos avec arrêt boisson à Kéfali. Je suis envore patraque et fais une longue sieste.
Ve,rs 17h, la chaleur devient moins agressive et  nous commençons la descente des gorges face a la taverne. Parcours agréable avec quelques fleurs rescapées de la fournaise dont des carlines en corymbe.(3) Nous faisons demi tour avant d'atteindre la mer.
Repas à la taverne où je me contente d'une petite omelette.
La gloire de Che.Le vent est toujours aussi fort et chaque rafale fait battre la porte. Che reduit le jeu en coinçant une chaussette. (4)Méthode simple,  sans outil, futée. Tout ce que j'aime.